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Comment l’auto-compassion aide à réussir ses objectifs sportifs

Une femme en tenue de sport sur un tapis de gym situé près de l'eau sourit.

Les bienfaits du sport sur la santé mentale ne sont plus à prouver. Pour autant, notre état d’esprit a également une grande influence sur notre performance. L’auto-compassion, qui consiste à se traiter soi-même avec bienveillance, favoriserait ainsi la réussite dans ses objectifs personnels et sportifs d’après une récente étude. Qu’est-ce que c’est, comment ça marche… On vous explique tout ça !

L’auto-compassion, qu’est-ce que c’est ?

Puisque la compassion consiste à faire preuve de sympathie face aux peines et souffrances des autres, l’auto-compassion c’est la même chose, mais appliqué à soi-même. En clair, il s’agit de s’adresser à soi comme on s’adresserait à un proche, lorsqu’on est accablé.
Plus spécifiquement, l’auto-compassion est un concept particulièrement utile dans les situations de conflit intérieur (lorsqu’on s’en veut, qu’on se dévalorise…). Elle aide à surmonter les idées négatives. Elle contribue en effet à modifier le discours de sa voix intérieure quand elle se déchaîne contre soi.

Par exemple, après avoir échoué à un concours, plutôt que de se laisser dire « Je suis un échec », on se dit « J’ai échoué à cause de telle et telle raison. Réussir un concours est difficile, on y parvient rarement du premier coup. Je peux réussir à l’avenir, maintenant que je sais ce qui n’a pas marché. ».

La « self-compassion » en psychologie

Principalement définie par la professeur en psychologie de l’éducation Kristin Neff, il s’agit d’un concept assez récent. Cette autrice a déterminé 3 grands principes qui régissent l’autocompassion :

  • La bienveillance envers soi-même : Cela passe par l’acceptation qu’on ne peut pas toujours répondre à ce que l’on poursuit comme idéal. De la même façon qu’on ne jugerait pas autrui pour le fait qu’il puisse échouer, il devient alors plus simple de faire preuve de compréhension et de douceur envers soi-même.
  • L’humanité commune : Prendre conscience qu’on est pas le seul à vivre des émotions négatives (comme la déception ou le sentiment d’échec) est central dans l’auto-compassion. En comprenant qu’il s’agit d’une expérience humaine partagée, on évite de se sentir isolé. En effet, quand par exemple on ne réussit pas quelque chose comme on l’aurait voulu, on peut avoir l’impression d’être très seul(e), de rater là ou les autres réussissent. Réaliser que c’est faux aide à se traiter avec plus d’empathie.
  • La pleine conscience : Il faut être capable d’analyser la situation et ses émotions sans les amoindrir ou les amplifier. L’important est de faire le point avec indulgence. Il faut réagir comme si on s’adressait à un ami nous confiant être dans notre situation. Il ne s’agit en aucun cas de nier ses erreurs, mais de ne pas les ruminer ! L’auto-compassion n’est pas identique à l’estime de soi, qui serait plutôt du côté de l’égo et du narcissisme. Avec la « self-compassion », on est pleinement conscient des choses telles qu’elles sont.

Pourquoi l’auto-compassion fonctionne

Une sportive assise en tailleur sourit l'air motivée.
L’auto-compassion, une source de motivation !

Certaines personnes rejettent le concept de l’auto-compassion, estimant que celle-ci serait contre-productive. Elles pensent que le fait de faire preuve d’indulgence envers soi-même pourrait mener à l’échec plus facilement, puisqu’on ne s’infligerait pas la honte ou le blâme de ne pas avoir réussi. Pourtant, une récente étude menée sur l’auto-compassion dans le cadre de la perte de poids indique bien le contraire 1 ! En effet, les chercheurs ont constaté, sur la base de l’étude de 140 participants, que ceux-ci avaient une meilleure maîtrise de leur comportement alimentaire et sportif après avoir fait une erreur suite à laquelle ils avaient fait preuve d’auto-compassion.

En effet, se critiquer peut être totalement contre-productif. Cela peut démoraliser et donc freiner la personne dans ses efforts. Et dans le sport, rien n’est plus important que de garder la motivation ! Le fait de faire preuve de compassion envers soi permettrait de ne pas s’arrêter au moindre échec ou écart. Il est en effet plus facile de se dire qu’on peut retravailler sur soi et sur ce qui nous pose problème, quand on ne reste pas bloqué dans le blâme et l’autocritique.
Au long terme, cela permettrait de mieux réussir dans ses objectifs sportifs. Il peut s’agir de prise de masse, de perte de poids, ou de la mise en place d’habitudes saines par exemple.

L’auto-compassion chez le sportif

Une femme en tenue de sport est assise par terre l'air triste, tandis qu'un coach sportif lui tend la main.
S’aider de l’auto-compassion dans le domaine du sport permet d’aller plus loin !

La pratique de l’activité physique peut être jonchée d’obstacles plus ou moins difficiles à surmonter. Apprendre à aimer le sport et en faire une habitude durable n’est pas facile. S’il y a tout un tas d’astuces pour préserver sa motivation et optimiser son entrainement, rester dans un état d’esprit positif est un vrai challenge. Pour garder le cap et préserver ses bonnes résolutions, l’auto-compassion est l’allié de tous les sportifs. C’est le cas aussi bien pour les débutants que pour les personnes performant à haut-niveau.

Réussir ses objectifs sportifs en étant bienveillant avec soi-même

Concrètement, comme cela peut se traduire dans le sport ?
Prenons l’exemple d’une personne qui a un objectif de remise en forme. Son coach personnel lui a préparé un programme complet, composé de séances bien rodées. Néanmoins, aujourd’hui, une petite baisse de motivation a rendu cet élève moins performant que lors de son cours précédent.
Plutôt que de s’auto-flageller en se répétant des phrases telles que « Je suis nul » ou « Je n’y arriverai jamais », l’élève peut plutôt se dire « Je fais de mon mieux, ce n’est pas facile de rester motivé tout le temps. ». Puis « Je sais ce qui a fait baisser mes résultats, je ferai attention à ces facteurs à la prochaine séance autant que possible. ».

Performance de l’athlète et auto-compassion

Chez l’athlète de haut niveau, les enjeux peuvent être source d’angoisse, et lorsqu’ils ne sont pas remplis, de peine. Car il ne s’agit plus seulement de se dépasser pour soi-même, mais parfois aussi pour d’autres (afin de répondre aux attentes de son entraineur, de son équipe, de son entourage…).
Pour ne pas se laisser freiner par cette pression, l’auto-compassion est d’un grand secours. Cela n’exclue pas d’être responsable et assidu. Il s’agit simplement d’éviter l’auto-accusation, pour se concentrer véritablement sur son entrainement et ne pas s’arrêter à la moindre erreur.

Un coaching sportif pour un gain en bienveillance

Lors des coups durs, il peut être difficile de préserver son auto-compassion intacte ! Les successions d’échecs rendent également plus difficile le maintien d’un état d’esprit positif. Pour non seulement avoir un encadrement favorisant la réussite, mais aussi de la bienveillance extérieure, la présence d’un coach sportif est une solution.
En effet, les éducateurs sportifs privés sont habitués aux pertes de motivations. Ils ont bien conscience de la difficulté que peut représenter un objectif, et du temps qu’il demande. Formés à encadrer leurs élèves avec respect et compréhension, ils font en sorte qu’ils ne perdent pas le cap. Cette approche est vrai un coup de pouce pour retrouver la confiance en soi et le moral.

L’auto-compassion semble être un outil efficace chez le sportif comme dans la vie de tous les jours. Pour surmonter les échecs et mieux réussir dans ses objectifs personnels, c’est une méthode que l’on peut appliquer quotidiennement. Lors des moments difficiles, bénéficier de l’aide d’un personal trainer bienveillant est aussi une aide non négligeable. Pour certains formés au coaching mental en plus de l’activité physique, nos coachs sportifs sont à votre disposition pour vous aider !

Référence :

  1. Korp, A., « Can Practicing Self-Compassion Help People Achieve Weight Loss Goals? », Drexel News, 25/01/2024. Disponible sur drexel.edu.
Publié le

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