La boxe anglaise : guide de la discipline et de son coaching

Histoire de la boxe anglaise

Des prémices du boxing…

Les toutes premières représentations de scènes de boxe connues nous proviennent de l’Irak, alors appelé Mésopotamie, et datent de 3000 ans avant J.-C..

Plus tard, en Thèbes antique (2000 av. J.-C.), un relief est réalisé, représentant cette fois-ci non seulement les boxeurs mais aussi les spectateurs observant leur affrontement.
Certains mythes suggéreraient d’ailleurs que Thésée (mais si, celui qui a vaincu le minotaure !), aurait terrassé la bête du labyrinthe grâce à une technique de combat à mains nues notamment inspirée de la boxe ¹.

Ce n’est qu’à la 23^ème édition des jeux panhélleniques d’Olympe, en 688 avant J.-C. que la boxe est « codifiée », devenant ainsi un sport reconnu. Les boxeurs portaient alors des lanières de cuir en guise de protection sur les mains. Les rounds n’existaient pas, tout comme les catégories par poids.

C’est après avoir circulés à partir du XII^ème siècle dans toute l’Italie que les combats de poings firent leur entrée sur le territoire anglais, début XVI^ème.

Jusqu’à la fixation de la boxe anglaise.

À ses débuts, elle est pratiquée à mains nues (ou « bare-knuckle boxing »).
Le premier champion d’Angleterre reconnu est un poids lourd en 1719, dénommé James Figg. Celui-ci prendra sous son aile d’autres boxeurs qui connaîtront également un certain succès. Parmi eux, son favori, Jack Broughton, serait amené à changer le visage de la boxe durablement.

En effet, ce dernier mena lors de sa carrière un combat contre un certain George Stevenson, qu’il blessa grièvement lors de leur affrontement. Après près d’un mois passé à son chevet, George rendu l’âme. Cet évènement marqua profondément Jack Broughton. Un an plus tard, il fit paraître « Les règles du ring » (Rules of the Ring), codifiant la pratique selon sept préceptes².
Parmi ces règles était imposée l’interdiction de frapper un adversaire tombé au sol.

Les grands principes du boxing

Règles du « noble art »

Les sept règles de Broughton furent reprises plus tard par le London Prize Ring. Elles furent finalement réécrites par le journaliste John Graham Chambers sous le nom des « règles du marquis de Queensberry » en 1865. Entrant en vigueur en 1891, elles codifient toujours la boxe anglaise aujourd’hui.

Voici un aperçu de quelques-unes de ces règles :

• Répartition des poids lourds (+ de 158 livres), moyens (entre 158 et 140 livres) et légers (- de 140 livres).
• La taille du ring fixée à 24 pieds.
• Aucune lutte n’est autorisée, aucun étouffement non plus.
• Les rounds durent trois minutes, séparés par une minute de pause à chaque fois.
• Si un boxeur tombe au sol, il dispose d’un décompte de dix secondes pour se relever. Cas échéant, le round reprend. Cas contraire, son adversaire l’emporte. Par ailleurs, ce dernier doit cesser le combat à l’instant où son adversaire est à terre.
• Un homme aux cordes et dont les pieds ne touchent pas le sol est considéré « down » (hors de combat).
• Personne d’autre que les combattants n’est autorisé sur le ring pendant un round.
• Les gants de boxe de chaque concurrent doivent être à la bonne taille, neufs et de bonne qualité. De plus, leur port est obligatoire. Ainsi les combats à mains nues sont interdits.
• Un combattant tombé sur un genou est considéré down, mais s’il est frappé, les gains des paris lui reviennent.
• Aucune chaussure ou botte avec des pointes n’est autorisée.

L’accent est donc mis sur la sécurité des boxeurs, et sur leur technicité plutôt que sur leur force pure (ce qui était le cas lors de luttes au corps-à-corps).

Techniques déployées en boxe anglaise

La boxe anglaise mobilise uniquement les poings, lesquels sont nécessairement munis de gants adaptés. Les coups les plus emblématiques de la discipline sont :

• L’uppercut : Mouvement du bas vers le haut, paume face à soi, qui nécessite une certaine proximité avec le boxeur adverse.
• Les directs : Ces derniers sont divisés en deux coups distincts. Dans les deux cas, le bras est en extension maximale, avec un mouvement final de rotation du poignet au moment du choc (la paume se dirige alors vers le sol). Le direct du bras avant (ou Jab), consiste à réaliser un coup rapide, sans mobiliser le poids de corps. Le direct du bras arrière (ou Cross), est au contraire renforcé par le poids de corps, ce qui en fait un coup plus puissant.
• Le crochet : Cette fois, le bras n’est plus en extension, puisqu’il est fléchi au niveau du coude. Le coup est ainsi porté de manière latérale, paume dirigée vers le sol.

Effectuer correctement ces coups n’est pas si aisé, puisqu’il faut penser à de nombreux paramètres (placement des jambes, garde, posture…). Vous faire accompagner par un coach personnel spécialisé dans la discipline vous permettra d’apprendre les rudiments de la pratique !

La boxe anglaise, c’est pour qui ?

Il existe de nombreuses déclinaisons de la boxe anglaise, selon l’usage des boxeurs, qu’ils soient débutants, amateurs ou professionnels.

Ainsi, la boxe loisir ne comprend aucune compétition et très peu de contacts avec l’adversaire. La boxe professionnelle, quant à elle, peut faire l’objet de combats très longs (jusqu’à 12 rounds).

Que vous soyez un néophyte qui désire se défouler ou que vous ayez vocation à devenir combattant de profession, la boxe anglaise est tout à fait indiquée !

Comment se passe un coaching privé en boxe anglaise ?

En fait, tout dépend de votre niveau initial, de vos objectifs et du matériel à votre disposition.
L’avantage du coaching sportif à domicile par rapport aux clubs de boxe, c’est que vous serez en tête-à-tête avec votre coach. Cela vous permettra de bénéficier de conseils à chaque étape, ainsi que d’un plan d’entrainement complet, entièrement personnalisé. Vous pourrez ainsi privilégier ou écarter certains types d’exercices, selon vos préférences.

Un coach de boxe anglaise pourra bien sûr ramener pattes d’ours et gants pour vous faire pratiquer les différents coups depuis chez vous. Dans l’idéal, disposer d’un sac de frappe vous permettra de poursuivre l’entrainement un peu plus loin.

Mais la pratique de la boxe ne se limite pas à l’utilisation des gants et aux combats !

L’entrainement sportif autour de la boxe

Il y a également toute la préparation physique adjacente, allant du renforcement musculaire au travail du cardio.
C’est pourquoi dans les films sur cette discipline, vous aurez pu voir les boxeurs pratiquer toutes sortes d’autres activités physiques. Il peut s’agir de course à pied, de corde à sauter, ou encore d’exercices qu’on retrouve souvent en cross training tels que le rope training ou l’entrainement avec pneu.

En effet, la boxe anglaise, comme tout sport de combat, nécessite une excellente forme physique globale. Cela permet d’avoir des appuis solides, d’être dynamique dans ses déplacements, et de tenir l’effort dans la durée sur le ring.

À la maison, votre coach peut apporter du petit matériel, comme des kettlebells, poids, sangles TRX… Vous aurez aussi l’occasion de travailler votre cardio, grâce à un plan d’entrainement réalisé sur-mesure par votre coach personnel.