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World’s Strongest Man : une compétition musclée

À la rédaction d’Ownsport, on est curieux. On discute avec une foule de sportifs en tout genre, à l’affût des bienfaits de la musculation. On rencontre des médecins du sport et, bien sûr, on est très proches de nos coachs sportifs. Or, il n’empêche que parfois, on est encore surpris par la quantité de disciplines qui jalonnent l’univers sportif. En l’occurrence, c’est le cas pour une compétition réservé à ceux qui ont suffisamment gagné en force, sobrement intitulée The World’s Strongest Man (l’homme le plus fort du monde).

Un homme soulève un tronc d'arbre lors du World’s Strongest Man de 2008.
Exercice issu de la compétition du World’s Strongest Man

Brian Shaw, 4 fois World’s Strongest Man

The World’s Strongest Man, ça vous dit quelque chose ? Mais si, vous avez probablement déjà vu passer ce genre d’images. Par exemple, on y voit un type à la carrure titanesque, flanqué d’un solide harnais et tractant un semi-remorque, la figure cramoisie par l’effort. En outre ce qu’il y a d’étonnant, c’est que ce qui passe pour une torture aux yeux de certains est une réelle fierté pour d’autres. Voilà une activité nécessitant abnégation et travail suivi.

Pour ces raisons, on a compilé quelques infos sur cette fameuse compétition pour vous. En 2016, comme en 2011, 2013 et 2015, c’est l’Américain Brian Shaw (dans la vidéo ci-dessous) qui s’est officiellement octroyé le titre d’homme le plus fort du monde avec 53 points cumulés. Toutefois, il l’a emporté de peu sur l’Islandais Hafthor Bjornsson (51 points) qui, lui, a confortablement devancé l’Anglais Eddie Hall et ses 43 unités. L’histoire s’est déroulée au Botswana (Afrique), du 13 au 20 août 2016.

Une semaine, six épreuves

The World’s Strongest Man se déroule chaque année dans un lieu différent depuis son invention en 1977. Il réunit trente des gaillards les plus puissants physiquement du monde. Pendant une semaine, ces derniers s’affrontent à l’occasion de six événements (groupes de défis à découvrir en détails et en anglais ici). Et attention, les inventeurs de ces challenges ont redoublé de créativité et d’exigence, car il ne s’agit pas que de force et d’entraînement assidu. En effet, les professionnels du milieu estiment qu’il faut aussi une certaine dose de talent et d’agilité ainsi que des aptitudes techniques, tactiques et stratégiques.

En conséquence, chaque exercice a été conçu pour forcer le concurrent à repousser ses limites, aussi bien physiques que mentales. Le plus bel exemple d’exploit du World’s Strongest Man est l’Atlas Stones, épreuve signature de la compétition. Elle marque la fin du championnat et achève de départager les meilleurs participants.

Atlas Stones : épreuve phare

Cette épreuve a vu le jour en 1986. En somme, le principe est assez simple. Il s’agit de soulever cinq pierres de forme sphériques dont le poids varie entre 100 et 160 kilos (coucou Obélix). Évidemment, le challenge est loin de s’arrêter là. Chaque gros caillou doit être placé en haut d’une plateforme cylindrique.

Notons que le défi a été corsé au fils des ans. Au départ, il était rare que les colosses parviennent à soulever les cinq balles de roche, pourtant plus légères à l’époque. Dorénavant, et depuis plusieurs années, on s’attend à ce qu’ils soulèvent les cinq poids, qu’ils les placent sur leurs promontoires, et qu’ils se dépêchent de le faire en prime. En effet, la bonne maîtrise du chrono est devenue un facteur de réussite crucial.

Notons que le multiple champion du monde Brian Shaw a eu chaud sur l’épreuve clé en 2016. D’ailleurs, il s’est fait passer devant par le vice-champion islandais. Heureusement pour l’Américain, une deuxième place à cet exercice lui suffisait pour remporter le titre.

Voici le classement final du World’s Strongest Man 2016 (et pour plus de détails, rendez-vous sur cette page) :

1. Brian Shaw (USA) – 53 points
2. Hafthor Bjornsson (Iceland) – 51 points
3. Eddie Hall (England) – 43 point
4. Konstantine Janashia (Georgia)
5. Jean-Francois Caron (Canada)
6. Martins Licis (USA)
7. Mateusz Kielszkowski (Poland)
8. Gregorz Szymanki (Poland)
9. Matjaz Belsak (Slovenia)
10. Laurence Shahlaei (England) – blessé.

Si vous souhaitez tester l’entraînement des Strongmen, contactez-nous et faites appel à un coach sportif spécialisé !

Références :

  1. G. Daddario. (2010). Media, Masculinity, AND The World’s Strongest Man: Exploring Postmodern Sports Programming. Sexual Sports Rhetoric: Historical and Media Contexts of Violence Volume 2 p 129. Consulté sur books.google.fr

2 réflexions sur « World’s Strongest Man : une compétition musclée »

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