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Le régime paléo : une alimentation de plus en plus populaire

Le régime paléo, qui tient son nom de paléolithique bien-sûr, s’est popularisé ces dernières années pour des raisons diverses. Au vu des nombreux régimes minceur stricts qui font leurs apparitions et qui ne sont pas toujours bon pour la santé, nous voulons faire le point sur ce type d’alimentation. Plus particulièrement, nous souhaitons vous parler du régime qui reprend les habitudes alimentaires de nos ancêtres.

La philosophie du régime paléo

Régime paléo : aliments
Les aliments autorisés dans le régime paléo

De quoi s’agit-il exactement ?

De nos jours, nous entendons beaucoup parler du régime paléolithique. Cependant, ce n’est pas un concept récent, car il a été popularisé dans les années 80. En effet, Boyd Eaton fut l’un des premiers à évoquer ce sujet en 1985.

Le but est de revenir aux habitudes alimentaires qu’avaient nos ancêtres avant la naissance de l’agriculture. À ce moment là, les hommes préhistoriques étaient des chasseurs-cueilleurs. C’est-à-dire qu’ils se nourrissaient exclusivement de ce qu’ils chassaient, pêchaient ou cueillaient dans la nature.

Pourquoi revenir en arrière ?

Pour les prôneurs du régime paléo, la réponse est purement scientifique et biologique. L’observation qui a été faite est que nos gènes, notre ADN, n’ont pas évolués à la même vitesse que nos modes de vies. Ainsi, d’après eux, nos gènes sont encore très proches de ceux des chasseurs-cueilleurs.

À contrario, depuis le paléolithique, les habitudes alimentaires ont changé, notamment avec la naissance de l’agriculture et de la révolution industrielle. Ainsi, nos habitudes alimentaires ne sont plus en adéquation avec notre génétique.

Les objectifs

Selon eux, revenir à l’alimentation qu’avait nos ancêtres serait bénéfique pour notre état de santé. Le régime paléolithique s’inscrit alors plus dans un mode de vie qu’un régime drastique à faire pendant quelques semaines.

Ce dernier vise à diminuer le risque de maladies liées à notre alimentation moderne. C’est le cas des maladies cardiovasculaires (en savoir plus) par exemple. De plus, les prôneurs admettent une diminution du diabète de type 2, des problèmes digestifs et du soulagement des maladies auto-immunes.

Il se peut que le régime paléo induise une perte de poids. Cependant, ce n’est pas le but premier de ce régime. Cela peut être dû à la suppression des produits industrialisés et/ou d’une plus grande satiété par exemple.

Les grandes règles du régime paléo

À incorporer dans votre alimentation

Repas paléo complet
Repas paléo complet

Tout d’abord, en rapport avec les chasseurs, une alimentation paléo contient de la viande maigre, du poisson et des fruits de mer. Ainsi, c’est une alimentation riche en protéines animales. On peut également retrouver des œufs. Dans la majorité des cas, la répartition des protéines dans ce régime alimentaire est supérieure à l’équilibre alimentaire d’aujourd’hui.

Pour la notion cueilleur, les fruits et légumes sont à consommer à volonté. C’est la principale source de glucides dans ce régime. Ils ont aussi une grande teneur en fibres alimentaires et en vitamines, minéraux. Bien-évidemment, il faut privilégier les aliments crus et non transformés.

Les oléagineux complètent ce régime. Ils représentent les noix, les amandes ou encore des graines. Ils sont une bonne source de minéraux, de protéines mais aussi de lipides insaturés. Les épices et les herbes peuvent y être ajoutées.

Selon si le régime est plus ou moins strict, le chocolat noir et le sel, en petite quantité, sont autorisés. L’eau, quant à elle, est à volonté, mais elle ne doit pas être gazéifiée.

À exclure de votre alimentation

En premier lieu, les céréales et les légumineuses sont bannies de l’alimentation paléo. De nos jours, ce sont les principales sources de glucides et de protéines végétales. C’est l’une des restrictions les plus dures à mettre en place dans ce régime.

De plus, tous les produits laitiers et ses dérivés sont interdits. C’est-à-dire principalement le lait, mais aussi les fromages et les yaourts. Il en est de même pour les aliments transformés et/ou sucrés, qui n’existaient pas au temps paléolithique. Ainsi, oubliez les sodas, les plats préparés ou encore les huiles végétales (une certaine souplesse sur les huiles selon que vous êtes stricte ou non).

Les points forts de ce régime

Une consommation de fruits et légumes élevée

Les bienfaits sur l’organisme de la consommation de fruits et légumes sont souvent démontrés. Ils apportent de nombreux minéraux, vitamines et des fibres alimentaires. Dans une alimentation moderne où les fruits et légumes sont négligés, le paléo est avantageux.

Des lipides de meilleurs qualités

Les lipides consommés sont des acides gras insaturés la plupart du temps, sauf dans les viandes grasses. De plus, les omégas 3 sont privilégiés. Il a été prouvé qu’une diminution des acides gras saturés et une augmentation des lipides insaturés diminue les risques de maladies cardiovasculaires.

Un sentiment de satiété

La consommation accrue de fibres alimentaires et de protéines renforce la sensation de satiété. Ainsi, lors de ce régime, vous ne sentirez pas l’envie de manger ou de grignoter entre les repas. C’est alors favorable à la perte de poids.

Votre coach le recommande !

Ces trois caractéristiques sont fortement appréciées dans le milieu du cross training. En effet, du fait qu’il apporte de grandes quantités de fructose par la consommation de fruits, le régime paléo permet d’avoir de l’énergie sur la durée. Par ailleurs, les entraînements étant dits “métaboliques”, ils brûlent beaucoup de calories durant, mais aussi après l’effort. Cette dépense peut être néanmoins compensée par un apport généreux en oléagineux, véritables petites bombes caloriques !

Limites du régime paléo

Attention à la surconsommation de viandes

La viande prend une place importante dans le régime paléolithique. Cependant, la qualité de la viande (surtout viande rouge) de nos jours n’est plus la même qu’elle était autrefois. Ainsi, on retrouve des acides gras saturés qui sont, à haute dose, mauvais pour la santé. De plus, l’excès de protéines peut amener à des problèmes rénaux car ils doivent éliminer les nombreux déchets liés à la digestion des protéines.

Une diminution de la variété alimentaire

De nombreux aliments sont retirés de l’alimentation, comme vous avez pu le constater. Cela entraîne un diminution de la variété des aliments et peut aussi amener à des carences alimentaires. Il est donc important de surveiller ses apports nutritifs et énergétiques.

L’effet yoyo

Comme pour tous les régimes stricts, le retour à votre alimentation antérieure peut induire un effet yoyo. C’est-à-dire que vous allez reprendre de la masse grasse lorsque vous stoppez le régime paléo. C’est pour cela qu’il s’inscrit au long terme avec des habitudes alimentaires et non sur une durée déterminée.

Discussion/Conclusion

Le régime Paléo se rapproche du régime Seignalet. Par rapport à une alimentation traditionnelle, on y retrouve plus de protéines, moins de glucides et des lipides soigneusement sélectionnés. Ces deux régimes ont pour ambition d’améliorer la santé du consommateur grâce à des choix pertinents.

Dans le cadre du régime Paléo, ces choix s’orientent vers une alimentation à l’heure paléolithique. Néanmoins, il est impossible de manger comme autrefois. Que ce soit au niveau de la qualité des produits, du mode de préparation ou encore de la cuisson. L’idée n’est donc pas de se transformer en Homme de Cro-Magnon.

Cependant, pour atteindre ces objectifs, le régime Paléo n’est pas un passage obligé. Certains détracteurs mettent en relief le fait que nos maladies proviennent d’un manque d’activité physique et d’un abus de produits transformés et sucrés. Une consommation trop élevée de céréales comme l’avoine, de fromage blanc ou de légumineuses comme les lentilles sont rarement responsables d’un phénomène de surpoids ou d’obésité.

Par contre, une consommation excessive de viande rouge peut augmenter le risque de maladie cardiovasculaire. Enfin, l’huile d’olive par exemple est autorisée. Pourtant, il peut être considéré comme un produit transformé et n’existait pas à l’ère paléolithique.
Par conséquent, suivre le régime Paléo peut être une bonne chose pour votre santé si vous faites quelques adaptations spécifique à votre profil.

Références :

  1. S. Andrikopoulos. (2016). The Paleo diet and diabetes, The Medical Journal of Australia Volume 205 Issue 4 pp 151-152. Consulté sur mja.com.au
  2. Y. Zopf, D. Reljic & W. Dieterich. (2018). Dietary effects on microbiota—New trends with gluten-free or Paleo diet, Medical Sciences Volume 6 Issue 4 p 92. Consulté sur mdpi.com


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