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Comment courir booste le cerveau

Ceux qui le pratiquent connaissent les bienfaits du running. Il n’y a rien de tel que courir pour retrouver des idées claires. On a d’ailleurs l’impression que cela dépasse l’entendement. Comment une session d’exercice cardio – on peut espérer le même effet d’une séance de sport avec un coach sportif – peut-elle calmer, motiver, réconforter et aider à clarifier la pensée ? C’est justement ce qu’ont cherché à comprendre les spécialistes des neurosciences. Bien que le cerveau ne délivre pas facilement de réponses, ce l’on sait donne déjà envie de stopper toute activité pour faire chauffer le bitume.

Homme en train de courir
Courir la nuit

Courir après les neurones

Longtemps on a cru que le cerveau développait son réseau neuronal pendant les premières années de la vie de l’individu. En lui proposant un mode d’apprentissage stimulant, on pouvait espérer étendre ce réseau. Mais à partir de l’âge adulte, l’évolution des connexions neuronales semblait compromise. Un peu comme si les neurones avaient épuisé leur quota de possibilités.

Or, de récentes études provenant de l’Académie américaine de neuropsychologie montrent que, chez les animaux, le schéma dressé ci-avant est erroné. Au cours de l’existence, les fameuses cellules du système nerveux spécialisées dans la communication et le traitement de l’information continuent à se former. Mieux, le seul moyen connu à ce jour pour en produire davantage, c’est de passer par la case cardio ou aérobie. Courir en fait partie !

Clarté d’esprit & concentration

Grâce à ces études, on sait aussi où naissent les nouveaux neurones après stimulation : dans l’hippocampe, zone jouant un rôle central dans l’apprentissage, la mémoire et la navigation dans l’espace. Et bien que ce phénomène ait été observé chez l’animal, il est raisonnable d’imaginer un processus similaire chez l’homme. D’autant que l’on sait déjà que l’activité physique telle que la course à pied aide à renforcer la mémoire. Maintenant, on se l’explique mieux. « Si vous vous dépensez jusqu’à transpirer – entre trente et quarante minutes – de nouvelles cellules cérébrales vont naître », appuie Karen Postal, joggeuse et présidente de l’Académie américaine de neuropsychologie, dans les colonnes de nymag.com.

Il n’y a pas que la région de la mémoire qui soit touchée par la grâce des exercices physiques. Le lobe frontal, juste derrière le front, est aussi impacté positivement. Il intervient dans la planification, le langage et le mouvement. Lorsque l’on s’adonne à la course à pied, qui sollicite particulièrement le système cardiovasculaire, cette zone profite d’un afflux sanguin amplifié. C’est précisément cela qui entraîne la clarté d’esprit ressentie par les adeptes du footing. La concentration est maximisée, tout comme le discernement.

Les émotions dans tout ça ?

Femme en train de courir
Femme en train de courir

Baisse de moral, anxiété, déprime ou dépression. Les spécialistes de la santé préconisent aux personnes souffrant de ces maux de pratiquer un sport. Empiriquement, on constate les résultats positifs de ce genre de démarche, et c’est tant mieux pour tous ceux qui l’ont compris et en profitent. « Moins de médicaments, plus de course à pied » est un credo très sain et efficace.

Mais pourquoi ? Comment l’exercice physique contribue-t-il à l’équilibre émotionnel ? C’est encore une question à laquelle les scientifiques tentent de répondre. Peut-être est-ce dû à la production d’hormones du bonheur, comme la sérotonine ou la dopamine. Ce que l’on sait, c’est que de ce même lobe frontal, qui permet d’avoir les idées plus claires lorsqu’il est très irrigué, dépend l’équilibre émotionnel.

Courir, c’est aussi être pleinement là, présent dans ce que l’on fait. Qu’on batte le bitume à coup de musique dans les oreilles, au rythme de la respiration ou avec les encouragements d’un coach sportif, on profite d’instants de pleine conscience de soi. La tendance psychologique actuelle encourage à être dans le présent, conscient de ce que l’on ressent. La course à pied permet cela et – fait exceptionnel – elle permet aussi d’examiner un grand nombre de sujets avec une vue d’ensemble qu’on a moins lorsque l’on n’agit pas intensivement.

Références :

  1. C. Vivar & H. van Praag. (2017). Running changes the brain: the long and the short of it. Physiology Volume 32 Issue 6 pp 410-424. Consulté sur physiology.org
  2. JL. Abel & EF. Rissman. (2013). Running-induced epigenetic and gene expression changes in the adolescent brain. International Journal of Developmental Neuroscience Volume 31 Issue 6 pp 382-390. Consulté sur sciencedirect.com

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