coach sportif
CONTACT

L’IMC est-il un bon indicateur du poids idéal ?

On peut mettre du temps à se rendre compte d’une prise de poids si l’on ne fait pas trop attention à sa nutrition. En effet, elle peut arriver doucement. A ce moment-là, il est fréquent de se tourner vers une balance. Connaissant votre taille, vous calculez le fameux IMC et vous vous rendez compte que ça ne va pas … Mais l’IMC est-il un bon indicateur ?
Nous vous proposons de démystifier un peu tout ça !

IMC
Représentation de l’IMC

L’IMC, c’est quoi ?

Dans le lexique des diététiciens, des coachs minceur et des entraîneurs sportifs, l’IMC est un classique, comme les calories, l’indice glycémique et tant d’autres termes. Encore faut-il savoir exactement de quoi il s’agit pour l’interpréter et l’utiliser de façon efficace pour votre objectif minceur ou prise de masse.

En effet, l’indice de masse corporelle est un rapport mathématique entre votre masse et votre taille. Il semble à première vue logique que cela indique concrètement si vous avez ou non besoin de réadapter votre alimentation et de faire du sport, puisque plus vous pesez lourd, plus votre IMC est important.

Le calcul de l’IMC est en effet le poids (en kilogramme) divisé par la taille au carré (en mètre). Par exemple, si vous mesurez 1,75 mètre et pesez 75 kg, votre IMC est de 24,49. Mais à quoi correspond alors cette mesure ? Et bien elle permet de vous situer dans des normes.

Les recommandations en termes d’IMC

Une fois que vous avez calculé votre indice de masse corporelle, vous devez comparer votre valeur en fonction de certaines normes. Ainsi, vous saurez si vous avez le « poids idéal ». À noter que ces recommandations sont à destination des adultes :

  • Si vous êtes inférieur à 18,5, le résultat annonce une maigreur ou encore pire, une dénutrition.
  • Entre 18,5 et 24,9, vous avez une  »corpulence normale ».
  • Entre 25 et 30, la valeur indique que vous êtes en surpoids.
  • Au dessus de 30, vous êtes en obésité. Plus l’ IMC est élevé, plus l’obésité devient problématique.

Vous pouvez alors évaluer les risques liés au surpoids, à l’obésité ou encore à la maigreur. Effectivement, les risques pour la santé peuvent être, par exemple, le diabète de type 2 ou des maladies cardiovasculaires.
Aparté : Si vous avez un doute quant à votre état de santé, consulter un médecin est la meilleure solution !

Pour les enfants (- 18 ans), les valeurs ne sont pas les mêmes. En effet, il faut se référer à des courbes de croissance, garçon ou fille. On les retrouve souvent dans le carnet de santé. Cependant, si vous voulez avoir un aperçu, voici un lien vers les courbes de croissance.

De plus, des cas spécifiques ne doivent pas tenir compte de ces valeurs. Pour les femmes enceintes, les personnes âgées ou encore pour les personnes souffrant de certaines pathologies, entre autres, cet indice est inapproprié.
Mais même si vous n’êtes pas concerné, l’IMC reste une mesure plus qu’approximative, qui pourrait bien vous induire en erreur sur votre état de santé !

Un indice, certes, mais pas une règle en or

IMC
Balance et mesure du poids

En effet, l’IMC ne prend pas en compte un élément primordial : l’être humain n’est pas constitué d’un unique élément. Vous avez des os, de la graisse, des muscles, des organes… Tout cela n’a pas la même densité dans votre corps, et a fortiori, votre voisin pourrait faire le même poids et la même taille que vous, donc avoir le même IMC, mais être bien plus musclé que vous !

Le sportif est d’autant plus concerné par la méfiance vis-à-vis de l’indice de masse corporelle. En général, faire de l’activité physique induit une masse musculaire supérieure à la normale. La différence entre masse musculaire et masse grasse n’étant pas prise en compte par l’IMC, la valeur n’indique donc pas un poids normal. Or, si c’est votre cas, vous êtes sûrement en très bonne santé !

Un chiffre sur la balance ou sur un tableau de valeur vous fera vite perdre votre motivation. Ces données sont toujours soumises à interprétation ! De plus, on a vite fait d’avoir une image déformée de son corps en les suivant de façon frénétique.

Alternatives au mode de calcul de l’IMC

Si vous continuez à vouloir évaluer votre forme via des mesures précises, vous pouvez éventuellement croiser certaines données. Ainsi, vous pouvez prendre votre poids avec une balance impédancemètre qui mesurera à la fois votre taux de masse maigre et de masse grasse. Vous pouvez également prendre vos mesures, notamment au niveau du tour de taille, des bras ou du bassin. Tout le monde a une morphologie spécifique, mais cela vous permettra surtout d’évaluer très concrètement votre évolution si vous vous exercez. 

Le conseil d’Ownsport est donc de vous fier avant tout à votre ressenti : vous sentez-vous en pleine forme ? Avez-vous de l’énergie à en revendre ? Si ce n’est pas le cas, il est peut-être judicieux de vous adresser à un entraîneur pour vous sentir en meilleure santé et prendre soin de vous, tout simplement !

Prendre soin de soi, avant tout

IMC
Bien dormir pour perdre du poids

Pour commencer, il faut repérer ce que vous souhaitez changer dans votre mode de vie. Vous travaillez derrière un bureau 9 heures par jour ? La fatigue vous empêche d’aller à la salle de sport le soir ? Vous vous sentez stressé(e) et vous n’arrivez pas à dormir suffisamment le soir ? Vous ne buvez pas assez d’eau et vous carburez au café ou au coca ? Il existe des solutions à tous ces problèmes, à condition de chercher un peu !

Ce qui est important, c’est de VOULOIR effectuer des changements de mode de vie. Il faut vouloir faire du sport, vous hydrater ou faire de la qualité de votre sommeil une priorité. Sinon ce sera difficile de tenir les bonnes résolutions et donc, de faire baisser votre IMC. (Mesure qui rappelons le, doit bien être considérée comme toute relative.)

Il faut donc trouver des solutions agréables ! Une application mobile qui vous rappelle quand boire, un sport qui vous plaît ou une boisson relaxante le soir avant de dormir sont autant de moyens de vous remettre en forme sans que ce soit pénible. Un coach sportif vous vous apportera la motivation nécessaire à l’accomplissement des vos objectifs !

Références :

  1. KJ. Rothman. (2008). BMI-related errors in the measurement of obesity. International journal of obesity Volume 32 Issue 3 pp S56-S59. Consulté sur nature.com
  2. DS. Freedman & B. Sherry. (2009). The validity of BMI as an indicator of body fatness and risk among children. Pediatrics Volume 124 Issue 1 pp S23-S34. Consulté sur aappublications.org

Découvrez nos autres sujets nutrition :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *