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Conflit sous-acromial de l’épaule : aide d’un coach sportif

Le conflit sous-acromial de l’épaule ou syndrome d’accrochage est une pathologie très fréquente chez les personnes de 40 ans et plus. Pour preuve, elle correspond au premier signe de douleur de l’épaule aux environs de la quarantaine.
Un coach sportif professionnel Ownsport formé pourra vous proposer des séances de remise en forme suite à votre blessure sportive. Ainsi, vous pourrez récupérer dans les meilleures conditions possibles ! En attendant, voici tout ce qu’il y a à savoir sur cette pathologie gênante au quotidien.

Une femme souffrant de douleurs aux cervicales à cause d'un conflit sous acromial non traité
Douleurs cervicales induites par un conflit sous acromial non traité

Êtes-vous concernés par un conflit sous-acromial de l’épaule ?

Pouvant se déclencher quelques années avant la quarantaine, il est important de suspecter un conflit sous-acromial dès 35 ans si vous ressentez une douleur chronique à l’épaule de jour comme de nuit. Cette pathologie est en lien avec le vieillissement des tendons de la coiffe des rotateurs, d’où la prise en compte de l’âge du patient lors du diagnostic.

Le conflit sous-acromial correspond à un frottement anormal entre l’acromion et la partie supérieure de l’humérus, se traduisant par des douleurs à l’épaule. Ce conflit entraîne la formation d’un bec osseux au niveau de l’acromion, accentuant l’usure du tendon sus-épineux ainsi que la douleur.

Si vous avez mal à l’épaule lorsque vous levez le bras devant vous, que vous vous habillez ou lorsque vous dormez, vous pourriez bien être concerné !

La coiffe des rotateurs

La coiffe des rotateurs est un ensemble de quatre muscles qui assurent la stabilité de l’épaule et permettent l’élévation du bras. Ce sont l’extrémité de ces muscles qui constituent les tendons de la coiffe des rotateurs. Parmi eux, on retrouve le subscapulaire, l’infra-épineux, le petit rond et le supra-épineux qui nous intéresse particulièrement. Ce dernier est responsable de nombreux problèmes d’épaule, dont le conflit sous-acromial.
Le supraépineux, anciennement sus-épineux, s’étend de la scapula à l’humérus. Il passe dans le défilé sous-acromial sous le ligament coracoacromial. Autrement dit, il passe entre l’acromion et la tête de l’humérus !

Squelette montrant le conflit sous-acromial de l'épaule
Les différents acteurs du conflit sous acromial

L’âge est souvent responsable

Si vous approchez ou avez dépassé 40 ans, le conflit sous-acromial de l’épaule pourrait bien être responsable de vos douleurs. Avec le temps, le supraépineux perd en élasticité, s’épaissit et vient frotter avec l’acromion. Ce frottement quotidien est responsable de la formation d’un bec osseux sous l’acromion, nommé ostéophyte.
En retour, ce bec osseux accélère la détérioration du supra-épineux provoquant le conflit sous-acromial et les douleurs sous-jacentes.
Néanmoins, les études scientifiques semblent remettre en cause le rôle de l’acromion. Les ostéophytes sous acromio-claviculaires ainsi que les bursites peuvent également provoquer des frottements !

Les tests pour poser un premier diagnostic

Pour savoir s’il s’agit d’un conflit sous-acromial, le médecin ou chirurgien procédera à quelques tests. Parmi eux, on retrouve :

  • Test de Neer : Vous serez placé debout. Le médecin vous demandera d’effectuer une élévation antérieure passive de l’épaule douloureuse. La main placée en pronation (paume de main vers le bas). Le médecin mettra une main sur votre omoplate pour éviter une rotation durant le test. Si vous avez mal lors de l’élévation antérieure, le test est dit positif.
  • Test de Yocum : Posez votre main sur l’épaule opposée, coude formant un angle droit. Le médecin vous demandera de lever le coude au ciel tout en maintenant votre main à plat sur l’épaule opposée. En cas de conflit sous-acromial, une douleur apparaît.
  • Test de Hawkins : Tendez votre bras devant vous, paume de main vers le sol et pliez votre coude à 90°. Le médecin effectuera une rotation interne afin d’identifier si une douleur apparaît.

L’opération chirurgicale en dernier recours

Lorsqu’une douleur inhabituelle se fait sentir, ayez le réflexe de consulter immédiatement votre médecin traitant !
Pour diagnostiquer un conflit sous-acromial, une radiographie de l’épaule est prescrite. Elle peut faire apparaître le fameux bec osseux de l’acromion ou une autre anomalie osseuse. Une échographie peut venir compléter le dossier médical. Permettant d’obtenir une image en temps réel, l’inflammation de l’espace sous-acromial pourra être clairement identifiée en réalisant une série de mouvements.

Ensuite, place aux mouvements de rééducation chez un kinésithérapeute et d’auto-rééducation à réaliser plusieurs fois par jour. Ceci permettra la décoaptation sous-acromiale permettant un bon replacement de la tête de l’humérus, pour réduire les douleurs et éviter l’opération chirurgicale. Une tête humérale abaissée évite ainsi les frottements et les éventuelles tendinites du tendon supraépineux.
Une infiltration de corticoïdes à l’endroit de l’inflammation sera vraisemblablement évoquée avec votre médecin. Si cette dernière vous soulage dans les jours qui suivent, c’est qu’il s’agit bel et bien d’un conflit sous-acromial de l’épaule.

L’acromioplastie

Enfin, la chirurgie vient en dernier recours, lorsque les séances de rééducation et les infiltrations n’ont pas permis de guérir la pathologie. L’opération est réalisée sous arthroscopie (sans ouvrir la peau) durant 30 minutes, sous anesthésie générale. Une hospitalisation de 2 jours est généralement nécessaire pour assurer un suivi. Lors de l’opération, on réalise de petites ouvertures de quelques millimètres afin de supprimer le conflit. Pour cela, une fraise motorisée permettra d’aplatir l’acromion pour retirer le bec osseux responsable du frottement et procéder à un nettoyage de la zone inflammatoire.

Côté rééducation, elle aura lieu dès le lendemain de l’opération. Les mouvements à réaliser sont simples mais devront être fait avec assiduité. Côté post-opératoire, ce sera :

  • J+21 : Reprise des gestes de la vie quotidienne et de la conduite automobile.
  • J+30 : Fin d’arrêt de travail pour un emploi ne sollicitant pas l’épaule.
  • J+60 : Reprise progressive du sport.
  • J+120 : Reprise des activités de force.
  • J+150 : Fin d’arrêt de travail pour un emploi physique.
  • J+180 : Fin de la convalescence..

S’entraîner avec un conflit sous-acromial

Le conflit sous-acromial est intimement lié à la santé de votre coiffe des rotateurs puisqu’il résulte d’une tendinite, inflammation du supraépineux. Or, la coiffe des rotateurs joue un rôle non négligeable au niveau de l’épaule en assurant le maintien, les rotations et les élévations.
Peu pratiqué en salle de sport, les exercices pour la coiffe des rotateurs comme le L-Fly sont indispensables en guise de prévention des blessures. En tant que muscle profond, on ne recherche pas à développer le volume musculaire, mais plutôt à assurer un renforcement et un repositionnement correct de l’épaule. Votre coach sportif pourra vous les faire pratiquer à l’aide d’un haltère, d’une poulie ou de bandes élastiques.

Une femme et son coach sportif
Entrainement après un conflit sous acromial

Ne pas prendre en compte la douleur peut conduire à une calcification ainsi qu’une déchirure partielle ou totale de la coiffe des rotateurs, ce qui augmentera très sensiblement les complications. De plus, l’inflammation pourrait se propager aux tendons adjacents de l’infra-épineux à l’arrière et de la longue portion du biceps à l’avant. Il est donc indispensable d’être à l’écoute de son corps et d’être encadré par un professionnel.

Les coachs du réseau Ownsport ont de solides qualifications permettant de prendre en compte efficacement cette pathologie. Les séances de sport seront individualisées. De fait, les exercices causant la douleur comme les développés nuque, les élévations latérales ou certains exercices pour le dos comme le tirage nuque seront proscrits. Ils pourront être remplacés par des exercices comme le développé couché haltères, coudes le long du corps, afin de solliciter sans douleur les épaules.
Par conséquent, si vous souhaitez continuer à vous entraîner et à rester actif malgré votre conflit sous-acromial, sachez qu’il existe de nombreuses possibilités dont votre coach sportif a le secret.

Pour résumer

Le conflit sous-acromial de l’épaule, également appelé syndrome d’accrochage correspond au premier stade d’usure de la coiffe des rotateurs et notamment du supra-épineux. Une prise en compte rapide est indispensable, notamment au-delà de 40 ans, afin de ne pas voir son état se dégrader.
Il résulte d’une tendinite de la coiffe des rotateurs et d’une inflammation de la bourse sous-acromiale. Ce conflit est causé par une diminution de l’espace sous-acromial. Ceci est dû à la forme de l’acromion, d’une calcification ou d’un vieillissement des tendons qui ont tendance à s’épaissir. Si la rééducation et les infiltrations échouent, le patient se verra proposer une acromioplastie de l’épaule. Cette opération consiste à supprimer le conflit en augmentant l’espace de glissement des tendons de l’épaule.

Le fait de rester actif physiquement est primordial pour conserver sa masse musculaire et anticiper la rééducation. Néanmoins, la douleur occasionnée par la pratique sportive en décourage certains. Il convient donc de faire appel à des coachs sportifs qualifiés. Ils pourront vous proposer des exercices 100% individualisés et sans douleur.

Références :

  1. AK. Harrison & EL. Flatow. (2011). Subacromial impingement syndrome, JAAOS-Journal of the American Academy of Orthopaedic Surgeons Volume 19 Issue 11 pp 701-708. Consulté sur lww.com
  2. LA. Michener, PW. McClure & AR. Karduna. (2003). Anatomical and biomechanical mechanisms of subacromial impingement syndrome, Clinical biomechanics Volume 18 Issue 5 pp 369-379, Elsevier. Consulté sur sciencedirect.com
  3. LA. Michener, MK. Walsworth & EN. Burnet. (2004). Effectiveness of rehabilitation for patients with subacromial impingement syndrome: a systematic review, Journal of hand therapy Volume 17 Issue 2 pp 152-164, Elsevier. Consulté sur sciencedirect.com

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