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Rope training : entraînement haute intensité

Une grande corde épaisse, des mouvements ondulatoires et des muscles saillants. Ce décor vous dit quelque chose ? Vous qui fréquentez les séances avec matériel de HIIT et les box de CrossTraining, cela ne doit pas vous être étranger. On appelle cette activité le rope training ou le battle rope. On traduit ces appellations par : entraînement avec corde ondulatoire ou corde ondulatoire.

Un homme pratiquant le rope training.
Sportif réalisant une séance intensive de rope training

L’invention du rope training

L’activité a été mise au point par un drôle de recordman américain nommé John Brookfield. L’homme de 53 ans aux hobbys surprenants se plaît à tirer des semi-remorques sur plus d’un kilomètre, par exemple. Occasionnellement, il s’amuse aussi à frapper un pneu trente fois par minute durant une heure pleine, avec un marteau de vingt kilos… En relevant ce genre de défis, il s’est vu gratifié de plusieurs apparitions dans des shows télévisés et inscrit à diverses reprises dans le Livre Guinness des records.

On imagine bien que pour réaliser de telles prouesses, John Brookfield nécessitait un entraînement spécifique (en savoir plus). C’est en écoutant ses besoins qu’il a mis au point le rope training. La force de cette méthode réside dans le fait que l’effort est continu. À aucun moment on ne bénéficie pleinement d’un élan ou d’une force gravitationnelle qui permettraient au corps de se reposer. C’est-à-dire que lorsque le bras gauche descend, le bras droit remonte. Pour vous aider à vous représenter cela, imaginez-vous soulever une kettlebell au-dessus de votre tête. En enchaînant les levées, vous profitez d’un certain élan. Lorsqu’elle redescend vers le sol, ce ne sont plus seulement vos muscles qui effectuent le mouvement mais la gravité qui attire le poids.

Ce n’est pas le cas lorsqu’on produit des vagues – ou ondes – avec la corde. L’effort est continu et le mouvement reste rapide, ce qui contraint l’individu à un travail de haute intensité.

Comment s’y prendre ?

Il s’agit de travailler sa poigne en plus du reste. Notez que la corde mesure généralement entre 40 et 50 millimètres de diamètre, mesure une dizaine de mètres et peut peser une dizaine de kilos. L’exercice est aussi bien destiné aux hommes qu’aux femmes, aux sportifs assidus en quête de performance qu’aux sportifs du dimanche pour une remise en forme.

On se saisit fermement de la corde, à pleines mains, bras quasi-tendus devant soi et coudes près du corps. Ils doivent être plus bas que les épaules. Quant aux épaules, elles sont en position basse, cage thoracique bien ouverte. Le dos est droit et les jambes sont fléchies, comme pour descendre en squat. On ancre ses talons dans le sol, on sert les abdos, fesses vers l’arrière, et on se sert des mouvements inversés pour s’équilibrer (quand le bras droit claque la corde au sol, le bras gauche la relève).

En rope training, il existe trois grands types de mouvements :

Les vagues en alternance gauche / droite.
Le slam, durant lequel on frappe le plus fort possible la corde au sol, en alternance gauche / droite.
Le fouet, durant lequel on fait des vagues avec les deux bras simultanément.

Mais il existe de nombreuses variantes à expérimenter. Cela permet de travailler l’ensemble des muscles de façon optimale. Découvrez quelques exemples très bien expliqués dans la vidéo ci-dessous.

Quelles parties du corps sont sollicitées ?

Le rope training est complet et très intense. Il peut constituer un entraînement cardio-musculaire de type High Intensity Inteval Training à lui seul, ou s’inscrire dans un circuit plus complexe. Les mouvements effectués avec les cordes ciblent en premier lieu les muscles des bras, des épaules, du bas du dos ainsi que les abdominaux. Mais ils engagent également les jambes, contraintes d’être fléchies et solidement ancrées au sol.

Cet exercice est une excellente activité cardiovasculaire qui vise à améliorer la résistance du sportif autant que sa force, sa coordination et sa musculation (force fonctionnelle, en opposition à la force potentielle développée avec des machines statiques de musculation). Notez que grâce au rope training, le métabolisme est boosté, ce qui entraîne une consommation de calories importante.

Références :

  1. CJ. Fountaine & BJ. Schmidt. (2015). Metabolic cost of rope training. The Journal of Strength & Conditioning Research Volume 29 Issue 4 pp 889-893. Consulté sur lww.com
  2. D. Ozer, I. Duzgun, G. Baltaci, S. Karacan & F. Colakoglu. (2011). The effects of rope or weighted rope jump training on strength, coordination and proprioception in adolescent female volleyball players. Journal of sports medicine and physical fitness Voume 51 Issue 2 p 211. Consulté sur pubmed.

D’autres articles sur le matériel de HIIT

Nos conseils sur la prise de masse musculaire chez les hard gainers

Un homme qui fait du développé couché
Développé couché pour prendre de la masse musculaire

La prise de masse musculaire est une demande courante de nos clients masculins. Cependant, ce n’est pas un objectif facile à travailler en coaching à domicile, car il nécessite du matériel de musculation spécifique. C’est surtout le cas si vous avez un métabolisme rapide et que vous prenez difficilement du muscle. Dans ce cas, vous êtes un hard gainer.

La prise de masse musculaire, une quête pour certains

Appareil de musculation en salle de sport
Matériel pour pratiquer la musculation

Certaines méthodes de musculation se pratiquent sans matériel et se veulent efficaces pour la prise de masse musculaire. On pensera notamment à la méthode Lafay. Mais des exercices au poids de corps pour les pectoraux ne donneront jamais les mêmes résultats qu’avec un banc et une barre. Et ce, même en réduisant les temps de repos pour compenser le fait de ne pas pouvoir augmenter la charge !

Malheureusement, ces méthodes auront un effet sur les hommes ayant un métabolisme leur permettant une prise de masse facile. Ce ne sera pas la même chose pour les « hard gainer », c’est-à-dire ceux qui ont du mal à prendre de la masse. Pour eux, le passage par la case fonte et alimentation sera indispensable. En effet, on peut devenir très fort au poids de corps et ainsi avoir un physique de gymnaste très robuste. Mais on ne peut pas changer de carrure comme on le recherche souvent lorsque l’on fait de la musculation. Il faut d’abord prendre de la masse musculaire, et ensuite faire un autre sport. Et faire les 2 en même temps pour un hard gainer est impossible.

Les hard gainer, ils font comment ?

Pour le maigrichon qui veut devenir musclé, il est primordial de se doter d’un banc multifonctions ou d’aller en salle. Nous recommandons idéalement le travail à domicile avec un coach sportif et du matériel adapté, mais réunir ces conditions n’est pas facile. La salle est toutefois souvent démotivante pour les débutants qui ont des difficultés à prendre.

Sous l’influence de pratiquants « modèles », beaucoup vont surcharger pour ne pas avoir l’air trop faibles ou vont prendre des anabolisants pour accélérer le rythme de prise lent dont Dame Nature les a doté. Grave erreur ! Il vaut mieux se muscler avec régularité et assiduité afin de profiter des résultats sur le long terme. Une blessure liée au sur entrainement et c’est des mois de galère démotivants où l’on ne peut plus se donner à fond. Déjà qu’on a du mal à prendre, si on ne peut même pas bien s’entraîner…

Nos recommandations pour les hard gainer

Conseil pour faire de la prise de masse musculaire
Entrainement pour la prise de masse musculaire

Les bases de la prise de masse musculaire

Il vaut mieux se tourner vers des séances de musculation qui travaillent tout le corps. Pourquoi ? Parce qu’à raison de 3 séances par semaine, les effets se feront ressentir. La production de testostérone et d’hormones de croissance par le travail de gros groupes musculaires se fera naturellement.

Les programmes split poussé de 5 ou 6 séances par semaines où l’on fait travailler seulement 1 ou 2 groupes musculaires à chaque fois ne sont pas très efficaces pour ce cas de figure.

Aussi, la durée des séances doit être courte. Paradoxalement, vous prendrez plus en faisant moins. Plutôt une bonne chose, non ? En effet, il semblerait qu’au-delà d’une heure d’entrainement, nous rentrions en phase catabolique, qui est négative pour la prise de masse musculaire. Surtout pour un pratiquant naturel qui à du mal à prendre ! Un bœuf dopé de compétition peut faire 2h par jour et en tirer un bénéfice, mais il ne fait que ça. Dormir, manger, s’entraîner, se doper. Si ce n’est pas votre cas, levez le pied, vous aurez les même résultats en étant moins fatigué et sans vous blesser. Le sur entrainement est une des erreurs les plus fréquentes des débutants hard gainer.

Contrôler le nombre d’exercices et de séries

Les exercices ne doivent pas être trop nombreux et les séries non plus. Il faut varier le travail en force et le travail en force / endurance (volume). Le muscle s’habitue à la longue, donc il faut changer de routine tous les trois mois maximum !

Il est aussi bon d’introduire de temps à autre des sessions de travail en isométrie, des séries à l’échec, de l’explosivité ou des récupérations compressées.

Bien se nourrir : une idée recette

Enfin, il est primordial de nourrir ses muscles pour les aider à grandir !

Le plus simple et le plus sain sera de faire 2 collations / jour à 10h30 et 16h30. Voici une recette idéale pour la prise de masse musculaire :

Dans un shaker, mélanger :

-200g de fromage blanc (plus digeste que le lait ou ses dérivés, whey etc)

-100g de poudre de sarrasin ou d’avoine (ou 50g de poudre de sarrasin et 50g de Palatinose, sucre avec un indice glycémique bas, pour un coup de pouce supplémentaire).

Si vous constatez que cela ne suffit pas en terme d’augmentation calorique et que votre poids ne bouge pas, vous pouvez ajouter du beurre de cacahuète contenant de bons lipides et quelques protéines.

À cela, ajoutez de l’eau, shakez et buvez ! Cette boisson s’accompagne du fruit de votre choix, à condition de bien les varier chaque jour pour les vitamines !

En parallèle, il suffit de manger normalement. Il faut notamment bien manger le matin pour bien commencer la journée.

Au moment de l’entrainement nous vous recommandons de mélanger dans  votre shaker :

  • 5g de créatine,
  • 5g de BCAA en poudre
  • 20-30g de Palatinose

Myprotein fait ça très bien pour pas cher. Ajoutez un demi litre d’eau et buvez tout au long de l’entrainement !

Voilà pour nos conseils sur la prise la masse ! Il ne faut pas oublier d’être réaliste et patient pour prendre de la masse musculaire. Les 3 premiers mois, on peut prendre plus de 300g de muscles par mois, mais ensuite, il est normal de prendre moins rapidement.

Si vous prenez plus, il y a fort à parier que ce soit du gras, réduisez alors vos rations de sucre.

Pour commencer un programme de musculation personnalisé, contactez un de nos coachs sportifs !

 

Références :

  1. B. Breitenstein. (2008). Bodybuilding für Hardgainer: Ernährung, Training, Erholung. BoD–Books on Demand. Consulté sur books.google.com
  2. F. van Griensven. Bulking advice for hardgainers. Consulté sur wageningenbeasts.com

Bikram yoga : attention à la déshydratation

Le point commun entre Daniel Craig, Andy Murray et Lady Gaga ? Le Bikram yoga, bien sûr. Aussi appelée hot yoga, cette activité fournit une excellente excuse pour imaginer ces célébrités en sueur et petite tenue. Inventée par l’Indien Bikram Choudury à la fin des années 1970, ce style de yoga se pratique dans un bain de chaleur chargée d’humidité. Si elle paraît efficace sur plusieurs plans, elle n’est pas destinée à tous et présente même certains risques, tels que la déshydratation.

Jeune femme en pleine séance de Bikram yoga
Bikram yoga

Le Bikram yoga pour plus de souplesse

Salle chauffée à plus de 40 degrés et air humide (40 %), on comprend rapidement pourquoi le Bikram yoga est aussi appelé hot yoga ou yoga chaud. Dans ce contexte, l’équipement est simplifié : short, tee-shirt, tapis de yoga et serviette suffisent. Pourquoi s’inflige-t-on cela ? Pour faire monter la température du corps et en augmenter les capacités. Débarqué en France au début des années 2000, le Bikram yoga séduit pas mal de yogis, stars et autres amateurs de sport.

À raison de 800 calories grillées en une séance de 90 minutes dans ce qui s’apparente à un sauna, on avoue être tenté de mouiller le maillot. Parmi ses atouts, ce yoga très physique permet de gagner en équilibre, dérouille les articulations, booste la souplesse des ligaments et tendons et renforce les muscles. Il serait excellent pour apaiser les maux de dos et de nuque, les raideurs et tensions ou encore le stress. Sa botte secrète ? La chaleur. Elle facilite les étirements profonds en relaxant la machine et permet d’aller plus loin dans la complexité des exercices.

Enchaînement de 26 postures

Attention, fainéants s’abstenir. On ne pratique pas le Bikram yoga en dilettante. Il s’agit de faire appel à toute sa concentration afin d’enchaîner 26 poses – les asanas – dans un ordre précis, ainsi que deux exercices de respiration – pranayamas. Et souvenez-vous que cela dure 90 minutes, alors votre endurance cardiovasculaire, vous allez la développer. Le calme, la concentration et la persévérance demandées font partie intégrantes des valeurs du yoga, applicables à d’autres domaines de la vie.

Ce ballet codifié ne s’improvise pas. Les initiés expliquent qu’il faut au moins trois séances pour apprivoiser les positions et parvenir à les enchaîner à un rythme rapide. C’est seulement à ce moment-là que vous ressentirez les bénéfices physiques de cette pratique. En plus d’une meilleure flexibilité articulaire et musculaire ainsi qu’un gain de force, vous profiterez d’une profonde sensation de relaxation physique et mentale. Peut-être aurez-vous aussi une peau plus nette, à force de suer abondamment à 20 euros la séance.

 

Une sudation excessive ?

Cours collectif de Bikram yoga
Cours de bikram yoga

Des conditions trop intenses, c’est ce que certains coaches sportifs et médecins reprochent au Bikram yoga. Pratiquer le sport dans une salle à plus de 40 degrés, cela ne convient pas à tout le monde. L’activité est d’ailleurs proscrite pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques, respiratoires ou veineux, ainsi que pour les femmes enceintes. Globalement, on conseille d’obtenir l’aval d’un médecin avant de soumettre l’organisme à ces contraintes. Aussi, il est plus sage de vous aventurer dans cette pratique si vous possédez déjà une bonne condition physique.

L’un des plus grands risques est la déshydratation provoquée par une telle séance. Il n’est pas rare que les pratiquants souffrent de nausées, d’étourdissements et fassent des malaises. Pour parer à cela, il convient de bien s’hydrater avant, pendant et après l’effort. Notez que transpirer autant entraîne une perte de minéraux importante. C’est pourquoi on conseille de consommer une boisson de l’effort, comme une boisson isotonique.

Pourquoi opter pour l’isotonique ?

Lorsque l’effort physique est prolongé, il entraîne une consommation d’énergie ainsi qu’une sudation importantes. Les muscles sollicités consomment de l’eau et des glucides, quant à la transpiration, elle laisse s’échapper une belle dose de minéraux. Un cocktail dont l’organisme a besoin pour survivre correctement à l’effort et récupérer après. La bonne nouvelle, c’est que ce cocktail existe ! Il est connu sous le nom de boisson isotonique, savant mélange dont la constitution se rapproche de celle du sang. Une fois avalée, elle est très vite absorbée par l’organisme. Bien plus que l’eau seule et que l’eau chargée de sucres. Grâce à cela, on s’évite l’étape déshydratation, une belle chute d’énergie et on favorise sa récupération. Ensuite, reste à voir si vous retenez l’enchaînement des 26 postures…

S’il vous prend l’envie de tester le yoga à domicile, n’hésitez pas à contacter un de nos professeurs de yoga !

Références :

  1. ZL. Hewett, LB. Ransdell, Y. Gao, LM. Petlichkoff & S. Lucas. (2011). An examination of the effectiveness of an 8-week bikram yoga program on mindfulness, perceived stress, and physical fitness, Journal of Exercise Science & Fitness Volume 9 Issue 2 pp 87-92. Consulté sur sciencedirect.com
  2. SD. Hunter, MS. Dhindsa, E. Cunningham, T. Tarumi, M. Alkatan, N. Nualnim & H. Tanaka. (2013). The effect of Bikram yoga on arterial stiffness in young and older adults, The Journal of Alternative and Complementary Medicine Volume 19 Issue 12 pp 930-934. Consulté sur liebertpub.com

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